St Hippolyte 16,3 km avec 570 m de dénivelé 18 participants
Départ vers l’ancienne gare de St Hippolyte, nous empruntons le GRP du Pays de Montbéliard en direction de la Grotte du Château de la Roche, celui-ci est un peu glissant et gras par endroits.
Passage devant une cascade de Tuf, nous voici au château de la Roche où il ne reste que très peu de vestiges enfouis sous la végétation.
Nous arrivons à la Grotte du Château de la Roche. Dès notre arrivée, nous sommes surpris par la taille impressionnante de l’entrée de la cavité (40 m de haut pour 20 de large), devant nous un long couloir droit sans dénivelé.
Nous nous enfonçons une centaine de mètres. Il faut se baisser pour bifurquer à gauche, nous retrouvons une nouvelle galerie où l’on peut se relever et admirer les parois et les stalagmites, nous descendons à l’aide de marches aménagées dans la glaise et d’une corde bien sale jusqu’à la rivière souterraine.
Les fouilles anciennes effectuées en 1976, 1977 et 2007 montrent que la première occupation date du néolithique ancien (4500 à 4000 av. J.-C.).
Passage par la résurgence de la rivière souterraine pour se laver les mains, car la visite de la grotte a laissé des traces sur certains et certaines…
Dernière montée avant midi pour atteindre le point le plus haut de la rando, nous voici à un point de vue qui nous permet de nous installer pour le casse-croûte de midi et de dominer la vallée et St Hippolyte.
Après la pause, nous longeons la crête avec la vue sur la vallée du Doubs, certaines se croient à la piscine pour passer les barrières.
Arrivée à la Grotte du Bisontin, lieu insolite avec une arche d’une cinquantaine de mètres.
À l'origine de cette arche se trouve un grand abri sous roche. Celui-ci avait une largeur d'environ 80 m pour une profondeur de plus de 30 m. La hauteur de cet abri correspond à la hauteur sous l'arche actuelle, soit une dizaine de mètres. L'érosion a fini par avoir raison de la voûte de l'abri. L'effondrement de la voûte a dégagé l'arche actuellement visible. Cet effondrement a eu lieu bien avant l'apparition de l'homme dans la région.
Les fouilles effectuées dans cet abri ont permis la découverte de quelques outils (grattoirs, burins, perçoirs et aiguilles en os) et de quelques os de rennes, de bouquetins et d'ours des cavernes. Ces vestiges ont permis de déterminer que l'abri a été occupé durant l'aurignacien (vers 25000 av. J.-C.) et durant le magdalénien (vers 12000 av. J.-C.).
L'abri est surtout connu sous son nom de grotte du Bisontin. L'endroit aurait d'après une légende locale, servi de cachette à un contrebandier de Besançon. Celui-ci y stockait sa marchandise qu'il faisait transiter entre la Franche-Comté et la Suisse toute proche.
Passage par la Chapelle Notre-Dame-du-Mont avant de rejoindre les voitures où une petite collation nous attend avant de nous séparer.