Vendredi 14 février Puits de la Brême
35 participants 8.2 kms 200 m dénivelé
Le 14 février jour des Valentins, fête des amoureux. Ne serait-ce pas plutôt la fête des randonneurs : nous sommes 35 ; un record et après une semaine morose et pluvieuse, il fait grand soleil.
Avant de démarrer visite de la chapelle Notre Dame du Chêne, qui fut construite de 1863 à 1869. Elle était destinée à abriter la statuette de la Vierge à l'Enfant découverte à proximité dans le tronc d'un chêne en 1803.
Puis nous empruntons un sentier bien pentu et bien gras, les mollets chauffent.
Nous voici le long de la Brême sur les traces de Gustave Courbet. Une halte pour admirer le puits de l’enfer (Noir). C’est un puits noyé qui fonctionne comme une résurgence vauclusienne en période de crue. Ce qui est le cas ce vendredi.
La montée n’est pas terminée, d’habitude une rivière c’est en bas non ?
Enfin nous voici sur l’ancienne voie ferrée Hôpital du Grosbois-Lods.
Un petit détour pour aller voir le trou de la chèvre, on se tord les pieds on se tord le cou mais on voit juste des arbres et des rochers.
Il est temps de découvrir le fameux puits noir en imaginant Courbet peignant « Le ruisseau du Puits Noir, Vallée de la Loue » qu’il a présenté à l’exposition universelle de 1855, (actuellement à Washington D. C., National Gallery of Art). Entre 1860 et 1865, le peintre livre un très grand nombre de variations, compréhensible lorsque l’on voit la beauté du lieu.
Ensuite il y a eu des nivéoles (Leucojum vernum), à 6 pétales identiques tous bordés de vert ou de jaune, à ne pas confondre avec la perce neige (Galanthus nivalis), les 3 pétales extérieurs sont nettement plus longs et bordés de vert que les 3 pétales intérieurs. Un viaduc à 13 arches, un chemin encore plus boueux que les autres, un ruisseau sans nom, une bifurcation oubliée et des brebis égarées. Tous les ingrédients pour une chouette balade.
Domie
